mardi 25 août 2020

Méditation : une promenade matinale.

 

Il faisait frais dans le petit bois ce matin.

Le soleil sur les feuillages brillants, projetait toutes sortes d'ombres sur le chemin.

Une activité discrète mais intense régnait. Toutes sortes d'oiseaux, parfois dérangés à notre passage, des papillons, voletant de-ci de-là, le vrombissement d'un bourdon...

Une à une, nos pensées s'éteignirent.

Un silence, un espace, se fit, comme une globalité, libre du moi, et dans cet espace, toutes choses dansaient, le ciel intensément bleu, la lumière, les ombres sur le chemin, les oiseaux et le papillon, avec une saisissante netteté et intensité, célébrant la beauté.

Puis, d'abord hésitante, une cigale plus audacieuse ou plus pressée que les autres, commença à s'exercer, et bientôt tout le bois fut empli d'une cacophonie qui recouvrait tous les autres sons. 

Nous sortîmes du bois.

Devant nous s'étendait une vaste mer violette, embaumant la lavande.

Un immense bourdonnement emplissait tout l'espace.

 

A noter :

Rencontre à Paris : 3 et 4 octobre

Retraite d'automne : du 23 au 25 octobre plus satsang à Cadenet le 22 au soir.

Retraite d'hiver : du 30 décembre au 3 janvier. 

Satsang à Apt : Tous les mercredis à 19h, tous les dimanche à 11h. 

dimanche 16 août 2020

Retraite d'été.

 

 La suggestion essentielle n'est pas de faire, de s'efforcer, de pratiquer, mais plutôt de se laisser faire, de s'abandonner, de disparaitre.

Insensiblement, la Présence se révèle, se déploie, nous enveloppe, nous imprègne. Pas seulement dans les moments formels de méditation, de satsang, mais souvent au détour des instants les plus banals de la vie quotidienne que nous partageons lors de la retraite.

En cela, la retraite d'été est la période privilégiée pour se réunir avec nos ami(e)s de la Voie, pour découvrir et approfondir la beauté de l'approche non-duelle.

 

A noter, rencontres à venir :

Retraite d'été en Provence dans le Luberon : du 19 au 23 août.

Rencontre à Paris 3 et 4 octobre.

Retraite d'automne : du 23 au 25 octobre.

vendredi 7 août 2020

Etre Conscience.

 

Les mots sont toujours faux. Ils ne sont par définition pas des outils vraiment adaptés, pour exprimer l'inexprimable. Il ne sont que des pointeurs. Soit ils nous percutent, soit nous pouvons les oublier.

Une fois cette précaution prise, nous pouvons les utiliser librement.

Connecte-toi, relie-toi à la Présence.

Qu'est-ce que cela veut dire ?

Soit tu te sais, tu te sens être cette Présence, et tu t'abandonnes joyeusement à son parfum.

Soit tu constates, tu réalises qu'il n'y a personne, pas de moi, pour faire quoi que ce soit.

Apprends à être cette Présence, en l'absence d'objet, ça peut être la méditation, mais aussi en la présence des objets, au sein même de l'activité.

Au début, souvent tu l'oublies, tu es captivé, emporté par les choses, et puis tu te souviens, tu découvres cette sorte de geste intérieur qui te reconnecte.

Tu n'as aucun effort à faire.

L'important est de réaliser que c'est la Présence qui se rappelle à toi, qui s'impose, qui t'enveloppe. Abandonne-toi.

Nous n'avons pas à créer la Conscience. Elle est toujours là, pure Présence. Aucun effort ne peut, ni nous en rapprocher, ni nous en éloigner. Simplement, nous pouvons amener les choses, sciemment à la Conscience.

Nous respirons et nous constatons : la respiration apparait à la Conscience.

Nous voyons, nous écoutons, nous touchons, et ce qui est ainsi vu, écouté, touché, apparait à la Conscience. Nous pensons, et nous constatons que cette pensée se déploie dans la Conscience.

C'est ainsi que tout ce qui est perçu peut nous ramener à sa Source.

Les choses vont et viennent sans fin. 

La Conscience est.