mardi 22 février 2022

Quelle pratique pouvez-vous me conseiller ?

 

Question :

Quelle pratique pouvez-vous me conseiller pour me désidentifier progressivement de la personne ?

 

Réponse :

Il n'y a aucune pratique que la personne puisse faire pour se désidentifier d'elle même.

Voyez simplement ce qu'est la personne. Elle est le corps-sensations et le mental-pensées.

Tout cela est perçu n'est-ce pas ? Comme le serait un objet.

Vous êtes ce qui perçoit ! Voyez-le profondément.

Ce qui perçoit n'est pas la personne, car la personne, corps-mental, fait intégralement partie du perçu.

Ce qui perçoit, ce qui lit ces mots en ce moment même, par exemple, est la Conscience.

Elle est ce que vous êtes vraiment.

En elle, sont perçues les pensées, le corps, et le monde. 

 

mardi 15 février 2022

Se libérer du moi.

 

Le moi, l'activité du moi, ne peut nous conduire vers ce qui est au-delà, vers ce qui le contient et l'accueille. De même, le temps n'est-il pas l'outil, pour découvrir l'intemporel.

Pour découvrir, peut-être, ce qui est au-delà du moi, l'activité de celui-ci doit cesser.

Pas intentionnellement, pas par quelque stratégie ou technique, ce qui relèverait encore du moi.

Simplement, laissez le moi et la multiplicité de ses activités être perçu.

Cela est si simple, constatez-le. Il s'agit de perceptions diverses, de sensations, et de pensées. Laissez-les libre de se déployer, sans exercer aucun contrôle.

Ou alors, voyez que le contrôleur, le témoin, n'est que pensées et sensations, autrement dit participe du moi perçu.

Vous ne pouvez volontairement vous libérer du moi et de son activité, mais lorsque tout cela est perçu dans une parfaite clarté, alors, voyez-le, l'activité du moi et donc le moi lui-même, n'est plu. 

Alors, se déploie ce qui ne peut être enfermé par les mots, les concepts, la pensée, ce que ce que nous sommes vraiment, ce que nous cherchions. 

mardi 8 février 2022

Le libre arbitre.

 

L'autre jour, nous feuilletions une revue spirituelle, très belle, fort bien faite, dont le thème du dernier numéro était le libre arbitre.

Chaque auteur y allait de ses explications, les délayant plus ou moins longuement.

Et puis tout à coup, au milieu de la revue, pleine page, en gras, cinq mots  "signés" Ramana Maharshi :

" Le libre arbitre de qui ? "

Tout est dit semble-t-il.

Car si au centre de l'expérience, nous trouvons un personnage, un moi, une entité séparée, la discussion est possible, les argumentations aussi. Mais si là, au coeur même de ce qui est, nous ne trouvons personne, alors la question se pose :

" Le libre arbitre de qui ? "