Nous regardions des fleurs, joliment disposées dans un vase. Elles étaient magnifiques, fraiches, éclatantes de couleurs.
Nous les regardions sans effort particulier, mais il y avait une certaine intensité dans ce regard.
Il y avait ce bouquet, merveilleusement composé, et celui qui l'observait, formé de pensées, jugements, sensations, et tout à coup, cette séparation arbitraire semblait avoir disparue.
Seul existait un vaste champ où tout se déployait, libre de toute entité personnelle, séparée de ce qui était observé.
En cet espace était la beauté.
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