mercredi 1 décembre 2010

S'abandonner à la grâce.

La personne que nous croyons être, c'est-à-dire le corps mental, n'a pas le pouvoir de créer la Conscience ni de s'en saisir, puisqu'elle est elle- même perçue en son sein comme une émanation de la Conscience ou un objet apparaissant en elle.

Lorsque cette impossibilité est vue clairement, une grande détente s'installe.
Cette détente est ouverture, et cette ouverture est Présence.
Elle nous sollicite bien souvent sous forme d'instants privilégiés de bonheur, de joie, de paix, d'inspiration, de convivialité, d'amour.....

Aussi lorsque ce genre d'instants de grâce apparaissent, nous n'avons rien d'autre à "faire" que de les reconnaître et de nous abandonner à eux.
Ils n'ont en fait rien à voir avec les objets ou les circonstances qui semblent les avoir induits, une fois prochaine d'ailleurs,les mêmes circonstances ne les déclencheront pas.

Reflets de l'ouverture, sans attente, sans choix, ils sont le parfum de la Conscience qui nous cherche.
Goûter ce parfum, s'y abandonner, nous conduit à sa source.

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