mardi 6 octobre 2020

Les crises se libèrent en nous.

 

Assis dans un fauteuil, une tasse de café à la main, le bras se redresse et se dirige vers le visage. Il y a le contact de la tasse avec les lèvres, la sensation du café chaud qui coule dans la gorge, la main qui repose la tasse.

Par la fenêtre, les arbres sont aux couleurs de l'automne et semblent s'agiter. Une pensée dit qu'il doit y avoir du vent.

Une tension surgit dans le dos, et le corps bouge pour ajuster sa position.

Tout est calme.

Quelqu'un traverse la pièce, puis disparait à jamais. 

Tout ce qui est surgit, se déploie, puis se libère.

Je suis Cela, éternellement paisible, libre, ouvert, qui accueille toute cette manifestation, et cette manifestation, elle-même, n'est pas séparée de Cela. Elle en est l'activité, le jeu.

Nulle part il n'y a de moi, d'entité personnelle, seulement Cela, l'éternité mystérieuse, impossible à comprendre, ni à enfermer dans nos catégories, et le jeu de la manifestation qui la célèbre.

Il en est ainsi de tout, du goût du café le matin, de mes précieuses pensées, du monde qui se déploie en moi, et des crises qui l'agitent.

Dans la claire compréhension il n'est que Cela, peu importe le nom qu'on lui donne, et c'est ainsi que toutes choses, y compris les crises s'y libèrent.

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