mardi 18 septembre 2012

Méditation et non-dualité, découverte de la Présence : rencontre a Paris : 29 et 30 Septembre 2012 .

Méditation et non-dualité
Découverte de la Présence
Célébration de la Conscience.

Rencontre a Paris :
Samedi 29 et Dimanche 30 Septembre 2012 .

La rencontre commence le samedi 29 a 19h.
Dimanche : de 8h a 18h.
Déjeuner sur place le dimanche.

Le lieu: a Paris 75013 .

Au programme :
méditation, dialogues, approche corporelle.

Renseignements inscriptions :
Ecrire :  michele.muller8@free.fr


Rencontre a suivre :
Aix en Provence : 20 et 21 Octobre 2012 .

mercredi 12 septembre 2012

La méditation est beauté .

Il y eut des matins de printemps, bruissants du chant des oiseaux, bercés de la brise parfumée.
Il y a les premiers matins d'automne qui s'éveillent dans une douce lumière.
Tout semble immuable, parfaitement silencieux. Le temps paraît comme suspendu.
Le soleil émerge, touchant de ses premiers rayons les vieux arbres , déjà jaunissants, et c'est la splendeur.
La méditation est l'art de vivre dans la beauté.
Pas spécialement celle des oeuvres d'art ou du luxe que permet l'opulence, mais plus simplement celle qui découle de la simplicité naturelle d'un esprit totalement ouvert et silencieux.
Dans un tel esprit se reflètent la beauté des feuilles d'automnes, le parfum de la terre, un chant d'oiseau au loin, le ciel immense, et puis le corps qui se réveille, quelques pensées, comme des nuages.
Tant de gens se couchent le soir, l'esprit embrumé de problèmes, et se réveillent le matin, soucieux et tendus.
Dans cette immensité de la méditation matinale, libre de toute intention, se dévoilait soudain la Présence, qui silencieusement, enveloppait toutes choses de sa beauté.

vendredi 7 septembre 2012

Enregistements de la retraite d'été 2012 et autres...

Il semble très difficile de faire comprendre aux inconditionnels du net l'importance de la "vraie" rencontre.
Celle où nous nous découvrons comme Conscience. Où il est réalisé que "ma" Conscience et celle de "l'autre" sont en fait la même.
Lorsque le sentiment de séparation nous quitte, le parfum du Soi, de la Présence, nous enveloppe amoureusement.
Le but des textes, vidéos, enregistrements, est essentiellement de nous en donner un léger aperçu, et de nous motiver pour cette rencontre.
Se contenter de glaner quelques bribes d'enseignements par-ci par-là, n'est en fait qu'une promesse d'échec.
Cela dit, une fois cela compris, il est merveilleux de pouvoir découvrir toute cette information sur la toile.

La retraite d'été s'est terminée dans la bonne humeur.
Une partie des enregistrements de cette retraite plus quelques autres, peuvent être consultés et téléchargés (si vous n'avez vraiment rien d'autre à faire), sur le site :

leveil.org

Merci à toute l'équipe de " leveil.org" pour leur travail au service de tous.

lundi 3 septembre 2012

Se libérer du passé .


Question :
Ce n'est pas si simple de laisser le passé, car il demande à être reconnu, comme s'il était une personne blessée...
Dans ce cas précis, les mémoires ne veulent pas partir.
Alors, peut-on dire: "cela dépend des cas"?

Réponse :
Ce n'est pas vraiment le passé qui ne veut pas partir, c'est la personne.
En effet, la personne est l'entité personnelle et séparée que nous avons construit.
En elle, nous croyons trouver un port d'attache rassurant et connu, alors qu'en fait, elle est le creuset de la souffrance et de la peur; tellement menacée, incertaine, et bien sûr, mortelle.
Cette personne, faite de conditionnements et d'attachements, basée sur le passé, se nourrit largement de la mémoire.
Bien sûr, se pressentant mortelle, elle fait tout pour ne pas risquer de disparaître, et très habilement, tente de se maintenir à travers toutes ses activités.
Et voici maintenant un point subtil et essentiel:
La personne se maintient ainsi à travers toutes ses activités, y compris celles censées nous en libérer.
Toutes tentatives pour contrôler, maîtriser, guérir ou nous débarrasser de la personne, sont en fait , subtilement, ce qui la maintient.

La personne se nourrit du passé, de ses conditionnements, de ses attachements, de ses peurs, de ses désirs.
Elle est le passé que nous portons et maintenons constamment en ressassant perpétuellement les même complexes mécanismes.
Personne ne peut laisser passer le passé.
Mais lorsque nous comprenons les mécanismes qui le maintiennent, que nous nous voyons les entretenir, alors, toutes tentatives pour le poursuivre ou agir  sur lui, peuvent naturellement nous quitter.
A ce moment là, il peut enfin être accueilli.
Il est alors écouté, à travers la pensée et aussi le corps, sensoriellement.
Lorsque, ainsi, le passé est totalement accueilli ( sans personne pour l'accueillir), en l'absence de toute activité du moi, alors, il consume sur place sa propre énergie et se libère.