vendredi 19 mars 2010

La méditation véritable

Pour la plupart d'entre nous,nos vies consistent essentiellement à travailler, se rendre au bureau, à l'usine, à l'atelier; soumis au dictat toujours plus intense de la société, de l'économie, de la mondialisation.
Et puis il y a le fait de fonder une famille, d'acquérir la sécurité à travers des biens, un bon salaire, un logement, une relation...
Il y a aussi toutes sortes de distractions de plus en plus élaborées. Des possibilités d'évasions de plus en plus perfectionnées, que ce soit à travers les voyages, la culture, le sport, l'érotisme...
Mais bien souvent, lorsque nous examinons notre vie, au-delà de ce fantastique panel de possibilités offertes, elle nous parait avec le temps tristement vide, creuse,dépourvue d'intensité et de sens.
Nous pouvons nous réfugier dans toutes sortes de compensations, politiques, sociales, culturelles,sportives, sexuelles, et autres. Si notre lucidité est quelque peu aiguisée, rien ne suffit à totalement combler ce vide.
Les distractions jouent un grand rôle dans notre vie pour échapper au stress, à l'ennui ou à la morosité, mais si un jour nous reposons le livre que nous avions machinalement saisi, nous éteignons la télévision, ou renonçons à la sortie prévue, alors ce grand vide, chargé de tensions et de peurs, empreint d'une sourde tristesse, nous rattrappe.
Certes, selon notre vie et notre sensibilité, tout cela peut être observé et vécu avec plus ou moins d'intensité.
Néanmoins, que nous soyons riche, pauvre, cultivé, intelligent ou pas, subsiste, plus ou moins confusément le sentiment d'un manque.
La question se pose donc ainsi:
Comment découvrir dans notre vie la source de la plénitude ? Comment vivre de façon intense, libre ?
Quelques soient nos conditions apparentes, comment notre vie peut-elle être habitée d'un sentiment de complétude, d'intensité, de joie, d'amour?
Tout cela est l'expression et l'épanouissement de ce que j'appelle:
- la méditation véritable - .

mercredi 17 mars 2010

Comprendre ce que je ne suis pas (suite et fin)

Ecoute!
Ecoute les objets.
Ecoute le silence.
Et par-delà le silence,
écoute encore.


Reste tranquille.
Laisse passer toute chose.
Lorsque la saisie avide
des objets se relâche,
l'espace apparaît.
Sois cela.


Toujours ,
conserve cette compréhension:
"je ne suis pas un objet".


Ne recherche pas la vérité.
Comprends clairement
ce que tu n'es pas -un objet-.

samedi 13 mars 2010

Comprendre ce que je ne suis pas (suite)

Le corps apparaît en toi.
Ne te laisse pas
enfermer dans le corps.


Le corps n'est
que sensations.
Le mental n'est
que pensées.


Toute pensée émotionnelle
comme le désir ou la peur,
trouve un écho dans le corps
sous forme de tensions.


Libérer la pensée
dans le mental
libérer la tension
dans le corps
deux faces d'une même pièce.


Laisse agitation et pensées
libres d'aller et venir
à la surface.


Tes pensées
ne sont pas
tes pensées.


Tes pensées
te sont soufflées
par la Totalité.


Laisse les pensées
se penser toutes seules.


Après une pensée,
dire:
"c'est ma pensée, c'est moi"
est une autre pensée.

jeudi 4 mars 2010

Question sur le "néo-advaita"

Le mouvement du néo-advaita est né de l'aspiration à la vérité, à la liberté, à la joie, d'un certain nombre de chercheurs .
Cette aspiration et cette réalisation cherchent à se manifester de la façon la plus directe possible, au-delà même de toute règle prédéfinie, de tout dogme, de tout cadre traditionnel parfois.
Il y a une réelle beauté dans cette démarche.
La vérité pour fleurir doit elle être nécessairement encadrée ? Est-elle l'apanage exclusif de quelques religieux ou professionnels reconnus de la spiritualité?
Ce joyau peut-il au contraire être dégagé de tout contexte culturel? Peut il être découvert simplement en explorant librement ce que nous sommes, et peut-il se partager tout aussi librement à travers rencontres et dialogues , souvent informels?
Bien sûr , le néo-advaita comme n'importe quelle approche peut susciter des critiques,il peut donner lieu à des erreurs, comporter des pièges...
Il serait néanmoins dommage et présomptueux de vouloir dénigrer ou étouffer la beauté de cette démarche, émanant de l'aspiration sincère de certains à la découverte du bien le plus précieux, dans la liberté.
Naturellement, comme en toute chose, il faut savoir faire preuve de sagesse et de discernement, de confiance aussi.

mardi 2 mars 2010

Comprendre ce que je ne suis pas (suite)

Le sujet
ou celui qui perçoit
-ce que tu es profondément-
ne peut jamais être perçu
car il n'est pas un objet.


Tous ces objets
auxquels nous croyons
si fortement
ne sont qu'un rêve.


Laisse ton attention
se défocaliser
des objets


Se perdre
dans les objets
est confusion.