Question:
Vous parlez de Conscience, de Présence, de tranquillité; mais moi je suis surtout submergée par mes pensées, comment en sortir?
Merci. Martine
Réponse:
Bonjour Martine
Vous dites être submergée par "vos" pensées et vouloir "vous" en sortir.
Cela est tout à fait impossible, car ce "vous" est lui même une pensée.
Voyez simplement que ces fameuses pensées sont perçues. Aussi nombreuses soient-elles
elles apparaissent dans un espace, et cet espace qui les accueille est tranquillité, Présence,Conscience.
Ne vous focalisez plus sur les pensées, soyez cet espace, cette Présence.
Soyez la Conscience en laquelle elles apparaissent et laissez les pensées libres de s'y penser toutes seules.
Elles ne vous dérangeront plus longtemps.
Remarque:
Le "vous" qui souhaitait se débarrasser de ses pensées n'était tout simplement pas le vrai "vous" , mais lui même une pensée.
Une fois que vous vous connaissez non plus comme penseur mais comme Conscience incluant toutes choses, les pensées sont alors vues comme l'activité même de la Conscience, et cessent alors d'être un problème.
Cordialement.
vendredi 18 juin 2010
mardi 15 juin 2010
Le promeneur
En ce début d'été, il est tellement agréable de se promener dans les collines après la pluie.
Quelques gouttes encore crépitent sur les feuilles, la terre embaume de parfums, doux,suaves,poivrés parfois. Les oiseaux gazouillent à coeur joie et au loin on entend le coucou.
Marchant doucement sur un sentier, il est bon de voir ce qui est.
Tout cela apparait en nous, à la Conscience que nous sommes.
Nous ne sommes pas propriétaires de cette Conscience. Elle est nous.
La personne que parfois nous croyons être, le corps, les pensées, tout cela apparaît en elle, temporairement hébergé en son sein.
Le chant du coucou dans le bois, tantôt s'éloigne, tantôt se rapproche.
Lui aussi pointe la Conscience en laquelle il apparait de façon si charmante et si douce.
Quelques gouttes encore crépitent sur les feuilles, la terre embaume de parfums, doux,suaves,poivrés parfois. Les oiseaux gazouillent à coeur joie et au loin on entend le coucou.
Marchant doucement sur un sentier, il est bon de voir ce qui est.
Tout cela apparait en nous, à la Conscience que nous sommes.
Nous ne sommes pas propriétaires de cette Conscience. Elle est nous.
La personne que parfois nous croyons être, le corps, les pensées, tout cela apparaît en elle, temporairement hébergé en son sein.
Le chant du coucou dans le bois, tantôt s'éloigne, tantôt se rapproche.
Lui aussi pointe la Conscience en laquelle il apparait de façon si charmante et si douce.
mercredi 9 juin 2010
Réaliser l'essence
Ne vous laissez pas embrouiller par des explications compliquées.
Réalisez l'essence.
Cette essence est simplicité.
Peut être au début heurte-t-elle vos croyances et vos préjugés, mais elle est fondamentalement simple.
Le mental complexe ne peut jamais totalement l'accepter, mais le coeur, dans son intimité la plus secrète la reconnaît.
Au premier degré, voyez que toutes choses, les arbres, la table, mais aussi ce corps, vos pensées....Sont perçus. Ce sont des objets de perception.
Vous ne pouvez , bien sûr, être un de ces objets,puisque vous le percevez.
Vous êtes Cela qui perçoit; Conscience.
Une fois cela vraiment compris, vous pourrez cesser de chercher à vous trouver ou à vous réaliser parmi les objets.
Ainsi , naturellement, notre intérêt s'oriente vers ce que nous sommes; Conscience.
Mais qu'est ce que cette Conscience dont on parle tout le temps ici sans jamais pouvoir s'en saisir?
Ce n'est pas un objet, c'est le sujet de toutes choses.
Insaisissable, mais plus proche de vous que votre respiration.
Elle est comme vos yeux.
Vos yeux, (dans cet exemple)sont ce qui voit, toujours présents dans l'acte de vision mais ne pouvant se voir eux-mêmes.
Chèrs lecteurs et lectrices.
La Conscience est ce en quoi en ce moment même ces mots apparaissent.
Elle est ce en quoi l'écran de votre ordinateur apparait, ce en quoi les pensées apparaissent et sont perçues, ce en quoi apparaissent votre corps, le monde, et tous les objets possibles.
Vous êtes Cela, tout est en Cela.
Réalisez l'essence.
Cette essence est simplicité.
Peut être au début heurte-t-elle vos croyances et vos préjugés, mais elle est fondamentalement simple.
Le mental complexe ne peut jamais totalement l'accepter, mais le coeur, dans son intimité la plus secrète la reconnaît.
Au premier degré, voyez que toutes choses, les arbres, la table, mais aussi ce corps, vos pensées....Sont perçus. Ce sont des objets de perception.
Vous ne pouvez , bien sûr, être un de ces objets,puisque vous le percevez.
Vous êtes Cela qui perçoit; Conscience.
Une fois cela vraiment compris, vous pourrez cesser de chercher à vous trouver ou à vous réaliser parmi les objets.
Ainsi , naturellement, notre intérêt s'oriente vers ce que nous sommes; Conscience.
Mais qu'est ce que cette Conscience dont on parle tout le temps ici sans jamais pouvoir s'en saisir?
Ce n'est pas un objet, c'est le sujet de toutes choses.
Insaisissable, mais plus proche de vous que votre respiration.
Elle est comme vos yeux.
Vos yeux, (dans cet exemple)sont ce qui voit, toujours présents dans l'acte de vision mais ne pouvant se voir eux-mêmes.
Chèrs lecteurs et lectrices.
La Conscience est ce en quoi en ce moment même ces mots apparaissent.
Elle est ce en quoi l'écran de votre ordinateur apparait, ce en quoi les pensées apparaissent et sont perçues, ce en quoi apparaissent votre corps, le monde, et tous les objets possibles.
Vous êtes Cela, tout est en Cela.
jeudi 3 juin 2010
Haiku
Sur un ancien chemin
la lumière de l'aube
solitude
Marcher
sur ce sentier
rien d'autre
Laissez toute chose
apparaitre librement
dans la conscience
Soir de printemps
la cloche du temple
résonne longuement
Vieux pot à encens
les volutes bleues
dans le silence
Le vieux bouddha
un parfum d'encens
tranquillité
Crépuscule
marcher doucement
ne pas déranger le silence
La pleine lune
sur un arbre
s'est posée
...
la lumière de l'aube
solitude
Marcher
sur ce sentier
rien d'autre
Laissez toute chose
apparaitre librement
dans la conscience
Soir de printemps
la cloche du temple
résonne longuement
Vieux pot à encens
les volutes bleues
dans le silence
Le vieux bouddha
un parfum d'encens
tranquillité
Crépuscule
marcher doucement
ne pas déranger le silence
La pleine lune
sur un arbre
s'est posée
...
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