Une insondable profondeur.

 

Tôt le matin, au premier surgissement du soleil, les collines sont d'un vert brillant.

Au dessus d'elles, le ciel d'un bleu parfaitement pur.

A cette heure matinale, tout est encore immobile et silencieux.

L'air est frais, et la nature se prépare à la chaleur implacable qui ne tardera pas.

L'esprit aussi est immobile.

L'accueil inconditionnel de tout ce qui surgit en lui, révèle son insondable profondeur, qui semble recouvrir le monde.

A noter :

Rencontre à Toulouse, 28 et 29 septembre.

Lise des satsangs supprimés en septembre, voir le message précédent.

Un instant intemporel.

 

Nous marchions doucement parmi de grands cèdres centenaires, tous nos sens en éveil.

Tout était immobile, comme pétrifié par un mystérieux coup de baguette magique. Il n'y avait pas un souffle de vent.

Nous nous assîmes sur un vieux tronc d'arbre. Le silence était total, pas un chant d'oiseau, même les petits bruits habituels de la forêt s'étaient tus.

Sans effort, nous glissâmes dans ce silence. Le corps s'immobilisa naturellement, la pensée également. Quelque chose d'étonnant se produisit.

Le silence de la Conscience, le silence de la nature, étaient un. Plus de notion de dehors ou de dedans. Un instant intemporel recouvrait toutes choses.

Nous étions parfaitement conscient de tout cela, sans qu'il n'y ait vraiment quelqu'un pour l'être.

Le temps, l'espace, la forêt, l'esprit, tout semblait retenir son souffle. Une grande paix régnait, sans effort, sans intention, naturellement.

Comme il est délicat de rendre compte de cela.