mardi 17 mars 2020

Coronavirus.



Samedi 14 mars.
Nous sommes rentrés assez tard. Alertés par la rumeur, nous avons allumé la télévision pour voir et écouter la retransmission de l'intervention du premier ministre, à propos de l'épidémie de coronavirus, poétiquement appelé aussi Covid19.
Ca y est !
Aboutissement d'une psychose, entretenue en boucle par les médias, et plus particulièrement les chaînes d'info, à grands renforts de déclarations et d'interwiews de médecins et spécialistes de tout poil, stars d'un jour, sortis de leur anonymat habituel, tout un tas de décisions sont prises.
Interdiction de ceci, interdiction de cela, et plane la menace d'une future mesure d'un confinement probable, ( mesure annoncée dès le lundi).
Dès le lendemain, nous aurons le loisir de constater la ruée dans les quelques supermarchés, et postes d'essence, ouverts le dimanche.

Mais pour ce soir, il est tard.
Tout est calme.
Difficile d'imaginer que le virus rôde dans nos campagnes. On entend la hulotte au loin.
Alors, allongé, avant de se dissoudre dans le sommeil, les mains tâtonnent et se saisissent d'un livre, traînant aux pieds du lit, sans même savoir lequel.
Le livre s'ouvre "au hasard".
Le regard se pose, "par hasard", au centre d'une page.
Et voici ce qui y est lu, "pur hasard":
"Plus vous pensez à un problème, plus vous consolidez les racines et la persistance de ce problème."

Post scriptum:
En période de crise sanitaire majeure, il est bien sûr acceptable de prendre des mesures appropriées, et de les mettre en oeuvre intelligemment.
Il demeure cependant essentiel, de réaliser que la peur, parfois mortelle, toujours dévastatrice, est un de nos pires maux.

Aucun commentaire: