Avez vous fait cette expérience ?
Vous êtes assis paisiblement devant un paysage, l'esprit vacant, sans recherche ni besoin. Ou au fond d'un bistrot, observant le va et vient des clients, le brouhaha des conversations. Ou vous marchez dans une forêt, le long d'un torrent, attentif au bruissement de l'eau, aux odeurs d'humus et de champignons, aux jeux d'ombre et de lumière dans le sous bois.
Et tout à coup, la Présence est là, qui se révèle, enveloppant toutes choses.
Et cette Présence est la méditation.
Sans doute, Krishnamurti est-il celui, qui a le plus insisté sur ce surgissement de la méditation, libre du moi et de toute intention. Dénonçant et stigmatisant la méditation ou l'on s'enferme dans quelques lieux à part, à laquelle on réserve un créneau horaire, et ou le moi s'efforce à telle ou telle pratique.
Certains ont pu trouver ces critiques de K quelque peu exagérées. Mais considérer leur fondement, dans l'éclairage du surgissement spontané de la méditation, parait pourtant essentiel.
3 commentaires:
Voici une question qui se veut proche de constituer un commentaire.
Êtes-vous d'accord avec ceux qui affirment que de se considérer comme étant uniquement la conscience s'avère être une illusion et qu'en réalité nous sommes beaucoup plus que celle-ci, soit, ainsi que l'écrit M. Bergozi, une présence qui est le fond sans fond de toute chose, la source inconnue de la conscience elle-même ?
En somme êtes-vous d'accord avec M. Harding qui dira de vous qu'en réalité, au-delà de la conscience, vous êtes l'abîme inconnaissable d'où la conscience jaillit éternellement et sans effort ? L'à c'est chez-vous spécifie-t-il, afin de s'assurer que vous ayez bien compris.
Est-ce que vous vous limitez à considérer n'être que cette merveilleuse et mystérieuse, mais utilitaire conscience (champs de conscience universelle), soit cet espace d'accueil qui connaît les vécus apparaissant en nombre incalculable et simultanément en elle, en tant qu'elle ?
Il semble que la conscience ait tendance à s'identifier à plusieurs vécus (corps, souvenirs, histoire, etc.), y compris à elle-même.
L'ego que vous avez cru être n'est plus qu'une utile fabrication du mental apparaissant dans la conscience suite à certaines identifications de celle-ci.
Se peut-il que la conscience que vous avez longtemps cru être ne soit plus qu'une merveilleuse fabrication de votre véritable nature qui elle serait la source inconnue de tout ce qui est, incluant la conscience universelle elle-même ?
Merci
Voici une question qui se veut proche de constituer un commentaire.
Êtes-vous d'accord avec ceux qui affirment que de se considérer comme étant uniquement la conscience s'avère être une illusion et qu'en réalité nous sommes beaucoup plus que celle-ci, soit, ainsi que l'écrit M. Bergozi, une présence qui est le fond sans fond de toute chose, la source inconnue de la conscience elle-même ?
En somme êtes-vous d'accord avec M. Harding qui dira de vous qu'en réalité, au-delà de la conscience, vous êtes l'abîme inconnaissable d'où la conscience jaillit éternellement et sans effort ? L'à c'est chez-vous spécifie-t-il, afin de s'assurer que vous ayez bien compris.
Est-ce que vous vous limitez à considérer n'être que cette merveilleuse et mystérieuse, mais utilitaire conscience (champs de conscience universelle), soit cet espace d'accueil qui connaît les vécus apparaissant en nombre incalculable et simultanément en elle, en tant qu'elle ?
Il semble que la conscience ait tendance à s'identifier à plusieurs vécus (corps, souvenirs, histoire, etc.), y compris à elle-même.
L'ego que vous avez cru être n'est plus qu'une utile fabrication du mental apparaissant dans la conscience suite à certaines identifications de celle-ci.
Se peut-il que la conscience que vous avez longtemps cru être ne soit plus qu'une merveilleuse fabrication de votre véritable nature qui elle serait la source inconnue de tout ce qui est, incluant la conscience universelle elle-même ?
Merci
"Conscience" est juste un mot
Elle est la source, le fond sans fond, notre véritable nature, Cela...
Les digressions intellectuelles ne mèneront nul part...
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