La question au fond n'est pas de réaliser quoique ce soit, mais plutôt de nous libérer des pensées morbides, obsédantes et du fardeau qui pèse sur nos épaules et nous oppresse, ce sentiment de solitude, de désespoir, de peur.
Sans lui, nous serions paisibles et heureux et toutes nos tentatives pour s'en échapper et atteindre son contraire deviendraient caduques.
Nous devons tout d'abord comprendre clairement, que tout effort ou pratique pour nous libérer de notre souffrance émanant d'elle-même, ne fera en fait que la perpétuer, sous une forme ou sous une autre.
Ayant compris clairement ce fait, toute tentative pour échapper, modifier ou améliorer ce qui est, nous quitte.
Pour la première fois, en l'absence de tout mouvement du moi, nous pouvons rester avec le fait, quel qu'il soit.
Alors, dans cette clarté immobile, dans cette attention globale et bienveillante, le fait lui même commence à se modifier, puis se libère et nous quitte, nous laissant dans notre originelle tranquillité.
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