Soumis à l'incertitude, à la peur, au désir, au manque, au chagrin lié à l'impermanence et à la mort, le moi cherche des voies de libération, sans voir qu'il projette ainsi son contraire, perpétuant paradoxalement son fonctionnement , en croyant s'en libérer.
Toute solution émanant de l'activité du moi ou de la notion d'être une personne séparée, ne peut nous libérer et ne fait que perpétuer le problème en le modifiant quelque peu.
Seulement lorsque ce fait est compris profondément et clairement, les stratégies de libération, d'amélioration, d'extinction du moi (émanant toutes du même moi), peuvent s'éteindre d'elles-même et nous quitter.
Apparaît alors une absence de mouvement , de réaction, dans laquelle le fait lui-même est laissé libre d'apparaître, et de se déployer, sans commentaire ni tentative d'aucune sorte.
En l'absence totale d'activité du moi, le fait lui-même, que ce soit la peur, la colère, le doute, ou autre, se transforme, se consume sur place, et se libère, nous laissant dans notre originelle liberté.
mercredi 18 mai 2011
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