Ce week-end en France, ce sont les élections .
Que de discutions et de polémiques tous ces derniers mois.
Certains prônent le changement, d'autres la sécurité.
Malgré quelques variantes, le clivage entre deux grands modèles reste évident.
Un peu plus libéral, ou un peu plus social.
Ce qui frappe le plus finalement, est le manque d'imagination.
Comment se fait-il que notre vieille planète, revendiquant sur certains continents plusieurs millénaires d'histoire humaine, en soit encore là?
Pourquoi l'espèce humaine n'est-elle pas plus heureuse, plus prospère, pourquoi y a-t-il la pauvreté, la tristesse sans fin de peuples en détresse, pourquoi la violence et ces guerres interminables?
Comment se fait-il que l'homme ne soit pas capable de plus d'intelligence, pour résoudre ses crises?
Bien sûr, il y a les inégalités, la cupidité, le désir de puissance, de posséder toujours plus; mais une partie essentielle du problème, n'est-elle pas dans l'absence totale de créativité de nos esprits?
Ce manque de créativité, n'est-il pas lié à un conformisme étroit, nous donnant à penser que le monde est formaté par certains moules, pures projections de nos esprits mesquins, soumis à leurs croyances?
Le monde, la planète, la société, les peuples, les moments merveilleux, les catastrophes, se déploient dans l'espace infini de la Conscience.
Le voir est méditation.
Il ne s'agit pas pour autant de se détourner du monde et des objets.
La manifestation est elle-même l'expression de la Conscience. Elle se déploie dans un frémissement de richesses, de possibilités, sans cesse changeantes.
Ce sont nos esprits enchaînés, identifiés, apeurés, par des croyances limitantes, qui nous enferment et nous font croire à l'implacable fatalité de la souffrance.
Lorsque nous laissons se déployer librement le monde en nous, nous contemplons sa richesse.
Nous même sommes pluriels.
A chaque instant, nous ne sommes plus ce que nous étions l'instant précédent; et cela est la vie même.
Cette vie bouillonnante est faite pour être heureux et partager ce bonheur.
Lorsque nous la considérons dans sa globalité, nous comprenons qu'elle est la célébration même de la Conscience que nous sommes profondément.
Alors vient la confiance. Le désir s'apaise, les peurs nous quittent, et une infinité de possibilités s'offrent à nous pour construire un monde meilleur.
Quitter ainsi l'ornière étroite de nos conditionnements limités pour s'ouvrir à l'infinité et à la joie de la globalité, est méditation.
samedi 5 mai 2012
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