Dans l'étrange immobilité du matin, tout s'était tu.
Le chant des oiseaux lui-même semblait suspendu, ainsi que la brise légère qui faisait se balancer les grands arbres à la fenêtre.
La lueur de l'aube envahissait doucement la pièce.
L'esprit était totalement immobile, sans une seule pensée, et cette immobilité était celle de toutes choses.
Tout cela semblait se fondre dans un espace sans limite, sans temps, sans centre, pourtant étrangement vibrant.
Ce dévoilement de la Conscience, empreint d'éternité, incluant toutes choses, se poursuivit jusqu'au moment du lever.
Alors son intensité parut s'apaiser...
mercredi 10 avril 2013
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