Ce matin très tôt, il y avait un silence....
Les formes des arbres, des collines, émergeaient doucement de la nuit, les insectes nocturnes s'étaient tus, ceux du matin n'étaient pas encore réveillés. On n'entendait pas un oiseau.
Tout était immobile, comme figé.
Pas la moindre brise pour faire danser les grands arbres.
Ce silence d'un nouveau jour naissant et celui de la méditation, étaient le même.
Il était accueil.
Accueil pour cette nouvelle journée, pour tout ce qui surgirait en elle; mais pour le moment, il jouissait simplement de sa propre tranquillité; et cette tranquillité silencieuse devenait étrangement vibrante, comme en dehors du temps.
La méditation n'est jamais dans l'espace temps.
En elle, l'espace et le temps, puis toutes choses sont contenus et accueillis.
Le soleil apparut.
La lumière à la fois douce et crue, joua un instant sur les feuillages, puis inonda les collines, et cette lumière silencieuse aussi, portait en elle ce parfum de l'immobilité.
Ce fut un ravissement.
Plus tard, un oiseau, comme timidement, commença à chanter.
Un chat, surgi de nulle part, apparut.
Un nouveau jour commençait.
samedi 3 août 2013
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