Pendant longtemps, nous errons de-ci , de-là, de stages en stages, de gourous en gourous, de techniques en techniques, alternant spiritualité, développement personnel, thérapie....
A toutes forces, nous recherchons un os à ronger. Celui qui enfin comblera nos attentes et apaisera notre névrose.
Certaines fois, nous croyons avoir trouvé enfin, et puis notre poing se referme sur le vide, encore une fois, et nous repartons pour un tour, en quête du prochain stage ou du prochain instructeur vu sur le net.
Un jour peut être, si nous avons de la chance, nous sommes las de tout cela.
Comme une sorte de cape, trop pesante sur nos épaules, le fardeau de la recherche nous quitte, et nous laisse dans une sorte de non-savoir et de non-avidité.
Cela ne veut pas forcément dire que nous délaissons notre coussin de méditation, ou que notre amour pour la vérité nous a quitté.
Simplement, nous nous retrouvons sans attente.
Dans le Zen, on appelle ce moment, "seulement s'asseoir".
La vie continue, nous sommes sans demande.
S'asseoir s'avère n'être rien de plus, ni rien de moins, que s'asseoir; et il en est de même pour toutes choses.
Lorsque nous retrouvons notre maître, cette absence en nous, rejoint cette absence en lui, et se révèle comme plénitude.
Telle est la transmission silencieuse.
jeudi 31 janvier 2013
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