La pluie douce lave les arbres et ravive le vert éclatant de leurs feuillages.
Après l'averse, il fait frais, et l'on respire toutes sortes de parfums.
Les oiseaux ont repris leurs gazouillements.
Sans rien faire, de même que la fraicheur ou que le parfum des fleurs nous imprègne, se laisser imprégner par la Présence.
La question revient souvent :
Y a-t-il quelque chose à faire pour cela?
En avoir envie tout d'abord.
Laissez votre attention se défocaliser des objets.
Et puis une écoute, une douceur....
Etre là, sans attente, sans rien, sans recherche, sans technique.
Lorsque la Présence se dévoile, nous réalisons qu'elle n'avait jamais cessé de nous envelopper, de nous accueillir.
Simplement, peut-être nous intéressions nous à autre chose, à quelque chose justement.
La Présence n'est pas une chose.
Vous ne pouvez la saisir, ni l'obtenir.
Vos efforts sont vains, votre absence d'effort délibéré aussi.
Pourtant ce matin, sous les grands arbres, cette ineffable Présence semblait étonnamment vibrante.
En elle, tout s'apaisait et devenait silencieux.
vendredi 17 mai 2013
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