Objection :
Objection votre honneur!
Lorsqu'on vous lit, tout paraît idyllique
Dans la réalité c'est souvent une autre paire de manches, et la galère continue.
Z.
Réponse :
Penser: " cela est difficile" , est un obstacle.
En effet, tout ne se fait pas forcement en un instant.
Il est nécessaire que la reconnaissance de notre nature véritable s'affermisse et que son impersonnelle universalité nous apparaisse comme une lumineuse évidence.
Pour cela, la méditation (dans une juste perspective) peut-être une aide.
La fréquentation d'un ami spirituel avisé également.
jeudi 30 décembre 2010
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2 commentaires:
> Dans la réalité c'est souvent une autre paire de manches, et la galère continue.
On peut passer sa vie à chercher désespérément à vivre dans le monde où les voitures et autres objets ne tombent pas en panne, où les autres vous comprennent comme vous souhaiteriez être compris, vous écoutent toujours, bref sont comme vous le voudriez. On peut passer sa vie à chercher désespérément à vivre dans le monde où le plaisir dure et où le déplaisir est absent. On peut passer sa vie à chercher désespérément la sécurité, la stabilité.
Après avoir ainsi divisé le réel en galère et bonheur et s'être épuisé à fuir une partie du réel pour tenter d'établir en vain un enclos protégé rassemblant ce bonheur qui n'a jamais existé que dans son imagination, on pourra peut-être réaliser que ce monde parfait n'a jamais pu exister que dans notre imagination pour la bonne raison qu'il sera toujours ultimement habité par la peur de la perte et l'angoisse de l'avenir. Peur qui réduira à néant nos projet de bonheur ultime.
Peut-être alors pourra-t-on s'interroger sur cette notion de galère et de bonheur, cette division du monde en "je l'accepte" et "je ne l'accepte pas".
Peut-être que si finalement on reconnaissait que le monde soit tel qu'il nous arrive, la division n'existerait plus et le mot galère n'aurait plus de sens. Il n'y aurait que des faits, des évènements qui surviennent et auxquels on répondrait comme on peut. La routine universelle, quoi...
Plus de beau ou de mauvais temps. Que... des temps...
Pourquoi baptiser certains évènements de "galère", juste parce qu'ils ne répondent pas à notre monde idéal souhaité et après gémir de leur existence (merde alors, le monde n'obéit pas à mes désirs...).
Pourquoi créer ainsi son malheur et en plus en gémir.
Aimer ce qui est. C'est un programme plutôt reposant, non ?
Fini l'épuisante résistance pour qu'enfin le réel se plie à mon vouloir.
Juste recevoir, recevoir tout, et laisser l'action opportune se dérouler.
Oui, probablement il est donc
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