Sur le chemin, beaucoup de chercheurs se découragent.
Ils ont cru qu'il pourraient obtenir cette satisfaction ultime sensée être l'éveil, où tous leurs problèmes seraient résolus.
Ils ont parfois fait des efforts acharnés.
Parfois même, lorsqu'ils entendaient qu'il n'y a pas d'effort à faire, se sont-ils évertués à s'efforcer à l'absence d'effort.
Un jour ils se sentent frustrés, misérables, et ils laissent tout tomber.
(tout, sauf l'idée bien sûr, d'être une personne laissant tout tomber).
En ce moment, le printemps se déploie et partout, sans doute mieux à la campagne, nous pouvons respirer son parfum.
Le parfum de la terre, de la brise, des fleurs au printemps, est délicat.
Il nous enveloppe de sa douceur.
De même parfois nous méditons, nous échangeons, nous prenons du bon temps, nous participons au satsang, à une retraite....
Tout cela juste pour le plaisir; comme nous respirons une de ces fragiles fleurs printanières, doucement, mais avec délectation.
A un moment, sans savoir pourquoi ni comment, nous ressentons cette paix joyeuse et sans cause empreinte de tendresse, et en elle tous nos manques , nos tensions, nos demandes, se dissolvent.
Nous pouvons savourer cette paix, respirer cette joie, dans chaque moment , et célébrer ce nouveau printemps qui se donne à nous sans effort.
vendredi 11 mars 2011
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