Question :
A force de dire qu'il n'y a personne, ne risque t-on pas de ne plus rien avoir à partager au plan de la relation?
Réponse :
Tout d'abord, il n'a jamais été question de passer son temps à dire qu'il n'y avait personne.
Le point important, n'est pas de répéter un discours plus ou moins bien assimilé, mais de comprendre ce qui est vrai.
Comment la réalisation du vrai pourrait-elle nuire en quoi que ce soit à notre vie ou à
nos relations ?
Voyez plutôt que les problèmes naissent tous de notre incompréhension, de nos illusions, et de nos attachements.
Lorsque vous regardez de très près ce que vous êtes et ce qu'est la vie, vous constatez avec surprise que le personnage auquel vous étiez si fortement attaché, n'est en fait qu'un élément d'un paysage plus vaste qui se produit.
Ce personnage se produit, la vie se produit, la tristesse, la joie, la colère, le voisin, notre enfant, le match de foot, les guerres, les actes de compassion, se produisent.
Tout cela apparaît en nous, se déploie, nous quitte....
Tout cela est accueilli inconditionnellement, lorsque nous constatons que notre petit personnage n'est pas ce qui accueille, mais fait partie de ce formidable maelstrom qui se produit.
Lorsque nous contemplons cela, il y a la joie, la joie de l'unité et de la différence, il y a le partage véritable, il y a l'ouverture.
Lorsque nous nous refermons sur une personne, pourtant imaginaire, s'identifiant à un objet, qui souhaite entrer en relation avec d'autres objets, ses semblables ou le monde, il y a la peur, le conflit, la guerre.
Voyez clairement que la vraie relation et l'authentique partage viennent de ce qui fonde profondément notre unité avec toutes choses.
Ouvrez-vous à Cela.
La vie devient alors célébration.
vendredi 28 juin 2013
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1 commentaire:
☀ merci Pierre
Un bon été à toi !
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