Laissez tout le champ du connu, c'est-à-dire du perçu, apparaître librement en vous.
N'exercez aucune censure, aucun contrôle.
Ce qui est ainsi perçu, est laissé libre de l'être, mais nous ne nous y arrêtons pas.
L'intention éventuelle de contrôler, de maîtriser -que ce soit pour ajourner ou prolonger ce qui apparaît- étant elle-même l'expression du perçu, cherchant ainsi à se maintenir d'une façon ou d'une autre, nous la laissons de coté.
Lorsque ainsi toute censure disparaît, que l'attention devient totalement passive, c'est-à-dire sans intention et sans direction, une ouverture apparaît.
Nous ne sommes pas l'artisan de cette ouverture.
Elle est simplement l'expression de la compréhension.
Nous-même, en temps que personne, corps-mental, apparaissons en elle.
Elle n'est pas un moyen.
En elle, nous sommes simplement disponible, c'est-à-dire sans recherche.
C'est dans cette absence que peut-être s'invitera en nous ce que nous recherchions en vain.
La joie tranquille, la paix heureuse, en sont le parfum.
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